Le mot du Rabbin : Paracha Vayé’hi

Le premier malade

On annonce à Joseph que son père est malade (48:1).

C’est la première fois que la Torah nous parle d’un malade et, effectivement, le Talmud (Baba Metsia 87a) rapporte que Jacob a été le premier homme à tomber malade. Avant lui, on mourait sans préavis. Un homme éternuait et son âme sortait par ses narines (d’où la tradition de souhaiter longue vie à quelqu’un qui éternue) ; il lui était impossible de se préparer avant la mort, par exemple faire son testament ou se séparer de ses proches.

Fort de ce constat, Jacob a prié pour tomber malade et a été exaucé. Cela lui permit de bénir longuement ses enfants et de leur donner ses dernières instructions avant qu’il ne rende son âme à D.ieu.

Le même passage du Talmud raconte également qu’avant Abraham, il n’y avait pas de signes apparents de vieillesse, et on pouvait aisément confondre un père avec son fils. C’était parfois très embarrassant car c’est le fils qui recevait les honneurs dus au père.

Afin d’éviter qu’on ne le confonde avec son fils Isaac, Abraham a prié pour que D. le dote de rides et de cheveux blancs.

Voici, dévoilé par nos sages, le côté positif du viellissement, qui illustre le principe « Gam Zou Letova » (Ceci aussi est pour le bien).

Une histoire

Une brave dame est assise dans la salle d’attente de son nouveau dentiste et remarque son diplôme accroché au mur : ils étaient sortis de la même université d’une petite ville de province.

Tout d’un coup, elle se rappelle un grand brun portant le même nom, avec qui elle était en classe au lycée, et dont elle avait été très proche à l’époque. Serait-ce la même personne ?

En entrant dans la salle de soin, elle est accueillie par un homme grisonnant, dégarni, et le visage marqué de rides. Elle se dit que c’est impossible, que ça ne peut pas être lui.

A tout hasard, elle lui demande quel lycée il a fréquenté, et en quelle année il a eu son bac. A sa réponse, elle s’exclame : « mais vous étiez dans ma classe ! »

Et le dentiste de répondre : « Ah, et vous étiez prof de quoi ? »

Chabbat Chalom

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